Kenscoff, jadis paisible et prisée pour son climat agréable, est aujourd’hui une zone de guerre où règne la peur. Attaquée la semaine dernière par le gang "Viv Ansanm", la commune peine à retrouver un semblant de normalité. Malgré la présence renforcée de la Police Nationale d’Haïti (PNH), de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) et des Forces Armées d’Haïti (FAd’H), la situation reste alarmante.
Les forces de l’ordre tentent de reprendre le contrôle, mais l’ennemi est puissant et bien armé. Ce samedi matin, une intervention policière a failli tourner au drame. Selon des sources sûres, un blindé de la PNH a été incendié par les assaillants, mettant en lumière la violence extrême des affrontements.
La population, prise en étau entre les forces de l’ordre et les criminels, paie un lourd tribut. Lors de leur dernier assaut, les gangs ont réduit en cendres plusieurs habitations, plongeant des familles entières dans le désespoir. Le bilan humain est accablant : plus d’une quarantaine d’habitants ont été tués. En riposte, les autorités ont réussi à neutraliser une vingtaine de bandits, mais la menace demeure omniprésente.
Dans cette atmosphère de terreur, les habitants vivent dans l’angoisse permanente. Certains tentent de fuir, d’autres n’ont nulle part où aller. Le chaos s’installe, l’incertitude grandit et le silence des autorités face à l’ampleur du drame inquiète. Kenscoff, autrefois synonyme de sérénité, est aujourd’hui un territoire à l’abandon, où chaque jour est une lutte pour survivre.
Josué SAINT-FÉLIX 
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AGORA PRESSE 
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Marcsandher ANDRÉ 
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