Mardi 24 décembre, une attaque armée menée par des bandits du groupe « Viv Ansanm » a plongé l’Hôpital Général dans la terreur. Un policier et deux journalistes ont été tués lors de l’assaut, tandis que sept autres journalistes et deux policiers ont été blessés.
Cet incident dramatique survient alors que le ministre de la Santé Publique et de la Population, Dr Duckenson Lorthé Blema , préparait la réouverture de l’établissement, symbole du système de santé en Haïti. Les assaillants ont fait irruption dans l’hôpital, ouvrant le feu sur les personnes présentes et provoquant une situation de panique totale.
Pour l’heure, aucune réaction officielle en guise de réponse à ce drame. Les familles des victimes critiquent vivement les autorités, accusés de n’avoir pas pris les mesures nécessaires pour neutraliser les bandits et assurer la sécurité dans cette zone stratégique.
Cet événement tragique illustre une fois de plus l’insécurité croissante qui menace les infrastructures publiques et le quotidien des citoyens haïtiens. Les appels à une intervention rapide et décisive des autorités se multiplient, alors que la situation reste critique au centre-ville.