Depuis le dimanche 9 novembre 2024, Fonds Parisien, dans la commune de Ganthier, subit des attaques répétées orchestrées par le groupe criminel des 400 Mawozo. Des tirs sporadiques ont envahi le secteur, témoignant de l’emprise continue des gangs dans cette zone déjà vulnérable.
La situation s’est aggravée le lundi 11 novembre, alors que Viv Ansanm paralysait Port-au-Prince. Profitant de l’instabilité généralisée, les hommes de Lanmò San Jou ont pris d’assaut plusieurs quartiers, incendiant des maisons et des véhicules. Les résidents de Fonds Parisien se retrouvent plongés dans le chaos et l’insécurité.
À l’heure actuelle, il est difficile d’évaluer s'il y a des pertes en vies humaines, mais les dégâts matériels sont considérables. Des bâtiments ont été détruits, et la population vit sous une menace constante, confinée dans ses habitations.
Cet épisode de violence montre une fois de plus les limites de l’État dans la protection de ses citoyens. La crise de sécurité persiste, laissant les habitants de Ganthier livrés à eux-mêmes face aux assauts répétés des gangs.
Dans ce contexte d’insécurité croissante, la population de Fonds Parisien continue de vivre sous la coupe des groupes armés, isolée dans un environnement où la loi et l’ordre peinent à s’imposer.