Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé lundi matin sa démission de ses fonctions de chef du Parti libéral du Canada ainsi que de son poste de premier ministre. Cette décision intervient alors que les tensions internes au sein de son parti s’étaient intensifiées, menaçant sa position.
Depuis plusieurs mois, Trudeau faisait face à une perte de soutien dans les sondages, avec les libéraux distancés par les conservateurs, ce qui a accentué la pression sur sa position de leadership. En raison de ces divisions au sein du parti et des doutes grandissants sur sa capacité à rassembler, Trudeau a conclu qu’il ne pouvait plus conduire les libéraux lors des prochaines élections fédérales.
Lors d’une conférence de presse tenue devant sa résidence officielle, Rideau Cottage, Trudeau a annoncé qu’il quittait ses fonctions après que le parti ait procédé à un processus de sélection rigoureux pour élire un nouveau chef. « Le Canada mérite un choix clair et renouvelé lors des prochaines élections », a-t-il affirmé.
Cette décision de proroger le Parlement marque un tournant significatif, permettant ainsi au Parti libéral de se préparer à une transition de leadership. Trudeau, qui a occupé ces postes pendant près de dix ans, s’est défini comme un « combattant » engagé pour l’intérêt des Canadiens, mais a jugé nécessaire de faire place à un successeur afin de rétablir la cohésion et le soutien du parti.