Tandis que le pays s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé se pavane à la Maison-Blanche, récitant un discours vide d’engagements et d’actions. Derrière les sourires diplomatiques et les formules polies, une réalité brutale persiste : le gouvernement haïtien ment, manœuvre, et piétine la souffrance d’un peuple abandonné.
Cette rencontre avec un responsable secondaire du Conseil National de Sécurité américain n’est qu’un simulacre de légitimité. Le pouvoir haïtien tente désespérément de se donner une image de sérieux à l’international, pendant qu’il laisse le pays livré aux gangs, à la corruption et à l’anarchie. Quelle sécurité ? Quelle démocratie ? Quel retour à la normalité constitutionnelle ? Ces mots sont creux, insultants même, pour une population qui vit sous la menace quotidienne des balles, de la faim et de l’impunité.
Le gouvernement actuel est incapable ou refuse délibérément de restaurer l’ordre. Il n’a aucun mandat populaire, aucun agenda crédible, aucun courage politique. Il s’accroche au pouvoir comme une sangsue, en comptant sur l’oubli des morts, le silence des urnes et la peur généralisée.
Assez de mensonges. Assez de théâtre diplomatique. Ce que réclame le peuple haïtien, ce n’est pas une mise en scène devant les caméras américaines, mais des réponses concrètes, des actions urgentes, une rupture totale avec l’hypocrisie. Un gouvernement qui fuit ses responsabilités à l’étranger pendant que le pays brûle n’a aucune légitimité. Il est temps que cesse cette mascarade.